Anu Preto

2025

ANU PRETO - Daniel Nicolaevsky © ADAGP, Paris, 2025

Fiche Technique  

Conception: Daniel Nicolaevsky Maria

Réalisée avec le concours artistique d’Isabella Ogeda

Assistante de production: Andressa Damin

Soutenue par CUFA France (Centrale Unique des Favelas)

Le projet « Expo Favela Paris 2025 », PRONAC 245686, est une réalisation de CUFA - Central Única das Favelas ( @cufabrasil , du Ministère de la Culture ( @minc ) et du Gouvernement Fédéral ( @governodobrasil ), avec un financement via la loi d'incitation à la culture et le parrainage de Edenred ( @edenred ), Engie ( @engie ), Schneider Electric ( @schneiderelectric ), Sonepar ( @soneparofficial ), Serpro ( @serprobrasil )

Anu Preto

peinture et vernis marin sur bois

La fresque ANU PRETO est née d’une rencontre entre la mémoire et le geste.

Réalisée sur bois brut avec peinture et vernis marin, elle s’inscrit dans une recherche continue sur les corps migratoires, les récits effeacés, et la relation entre biodiversité et luttes afro-amazon-diasporiques.

L’Anu preto (ani à bec-lisse), souvent mal-aimé, devient ici figure de résilience. Oiseau de passage, marginalisé, il symbolise l’intelligence collective et l’attachement au groupe. À travers lui, cette fresque interroge : qui a le droit d’occuper l’espace publique? D'y laisser une trace ? De s'y exprimer, d'y être vu et entendu ?

Durant la période coloniale, les colons portugais et espagnols utilisaient le nom de cet oiseau pour insulter les esclaves et les personnes à la peau noire. Au fil du temps, l’Anu-preto est devenu le symbole d’un mauvais présage, stigmatisé par la société brésilienne, y compris parmi les Noirs eux-mêmes.

Chaque trait de peinture est posé comme une sédimentation de voix et de présences, des gestes spontanés, d'un dialogue avec le support et le dessin qui surgit peu à peu. Grand merci à Bella Ogêda ( @lisbellatrix ) pour ton soutien!

Conçue et peinte in situ, en dialogue constant avec les équipes et les visiteurs de l’Expo Favela Paris 2025, la fresque ANU PRETO se présente comme une offrande picturale, un hommage aux mémoires diasporiques et aux territoires marginalisés.

Réalisée à Paris dans le cadre de l’Expo Favela Paris Innovation 2025, pendant l’Année du Brésil en France.